Stressé(e) au moins une fois par semaine?
En plus de la pandémie de Covid-19 (phénomène mondial) qui a obligé chacun à s’adapter à de nouvelles organisations (télétravail, semi-présentiel, mesures sanitaires, etc.), le contexte économique et politique difficile produit un redoutable cocktail de tensions au sein des entreprises.
Voici les résultats d’une récente étude d’ADP Research Institute – spécialisé dans les ressources humaines – publiée le 29 septembre 2022 au niveau français :
Ressenti d’un stress au moins une fois par semaine :
74 % des jeunes de 18-24 ans (contre 62 % des 25 ans et plus),
64 % des salariés français,
70 % des télétravailleurs (contre 58 % de leurs collègues sur site),
68 % des femmes (contre 60 % des hommes),
78 % de ceux exerçant dans les médias et l’information,
72 % dans les loisirs et l’hôtellerie,
69 % dans l’informatique et les télécommunications.
22 % des actifs éprouvent du stress TOUS les jours !
Les Français les plus affectés par le stress au quotidien sont ceux exerçant dans les loisirs et l’hôtellerie (27 %) ainsi que dans l’éducation et la santé (26 %).
Les causes de ce stress ressenti par les salariés ?
24 % disent qu’il serait dû en majeure partie à des journées de travail jugées trop longues ne leur permettant probablement pas de bénéficier d’un équilibre satisfaisant entre leur vie privée et leur vie professionnelle.
22 % disent que c’est dû aux responsabilités accrues depuis la crise sanitaire (particulièrement ceux travaillant dans la construction (33 %), l’éducation et la santé (30 %), et les loisirs et l’hôtellerie (29 %)).
20 % : du fait du contexte actuel d’instabilité, ils craignent pour la sécurité de leur emploi (20 %), notamment ceux exerçant dans les médias et l’information (34 %).
54% des salariés estiment que les managers sont moins susceptibles de repérer les membres de leur équipe qui font face à des problèmes de charge de travail, de stress ou de santé mentale, lorsque l’activité professionnelle est exercée en télétravail.
Le travail à distance semble donc avoir rendu plus difficile la détection par les managers des « signaux faibles » au sein de leur équipe concernant la santé mentale, la gestion du stress ou la charge de travail.
Est-ce que le travail pâtit du stress ?
40 % des salariés interrogés pensent que leur travail pâtit de niveaux de stress importants, (en particulier : dans l’immobilier (60,5 %), les médias et l’information (60 %), les plus jeunes (48 % des 18-24 ans contre 36 % des 25 ans et plus), ainsi que les télétravailleurs (44 % contre 33 % de leurs collègues sur site).
Qu’en est-il de la prise en charge du stress et plus largement de la santé mentale au travail ?
- Soutien des collègues : les actifs estiment en majorité être soutenus par leurs collègues au sujet de leur santé mentale,
- Soutien de leur hiérarchie : moins de la moitié considèrent recevoir de l’aide de la part de leur hiérarchie dans ce domaine.
- 33 % constatent que leur employeur ne prend aucune mesure pour favoriser leur bien-être mental. (Constat particulièrement visible chez les salariés des secteurs de l’industrie (42 %), de l’éducation et la santé (39 %), et des loisirs et hôtellerie (37 %)).
Quelles sont les principales initiatives mises en place par les employeurs ?
– communication plus fréquente avec leurs salariés (26 %),
– droit à la déconnexion garanti après les heures de travail (18 %)
– accès à des conseils spécifiques pour mieux gérer leur stress et leur charge de travail (16 %).
=> La sophrologie fait partie de 16% évoqués.
La sophrologie repose sur des exercices de respiration, de décontraction musculaire (relaxation) et de visualisation positive (imagerie mentale). L’objectif de cette méthode naturelle est d’apprendre à retrouver un bon équilibre psychique et une certaine harmonie entre le mental et le physique.
La sophrologie mobilise les capacités, les ressources et le potentiel de chacun : elle vise à travailler et à renforcer la confiance en soi, à retrouver rapidement son calme et à accéder facilement à une sensation de bien-être. Elle permet également de se reconnecter à une réalité objective : elle (ré)apprend à percevoir les choses comme elles sont réellement, pour les analyser de manière objective et réagir de manière sereine. La sophrologie peut donc aider à réduire et combattre le stress au quotidien.
Quels effets délétères du stress peut-on voir ?
=> stress, anxiété et détresse morale en tout genre chez les salariés impacteront mécaniquement leur performance et leur efficacité au sein des organisations.
Le stress est à l’origine de symptômes caractéristiques :
=> Des symptômes physiques : à court terme, le stress provoque une augmentation de la fréquence cardiaque (le cœur s’emballe), une hypertension artérielle, une accélération de la respiration, une sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, une impression de « jambes molles », des bouffées de chaleur, des mains moites et une transpiration excessive. En cas d’épisodes de stress fréquents, d’autres symptômes apparaissent sur le long terme : des douleurs thoraciques et des palpitations, une tension musculaire (courbatures, dos bloqué…), des troubles du sommeil et des insomnies, un manque d’appétit et des troubles digestifs (diarrhée ou constipation), des maux de tête, une fatigue généralisée… ;
=> Des symptômes psychiques : le stress peut provoquer une peur et une agitation, une irritation, des difficultés à se concentrer ou à prendre une décision. Lorsqu’il s’installe de manière intense et durable (ou sans raison particulière), il peut aussi être à l’origine d’une baisse de la libido, d’une faible estime de soi, d’un isolement social, d’une dépression, d’une maladie de peau ou d’une chute importante des cheveux… L’organisme est dans un état d’anxiété permanent (apparition de troubles anxieux).
Et vous personnellement où en êtes-vous par rapport au stress ?
A quelle date la sophrologie dans votre entreprise ?